Dans cet article, je vais tenter de répondre à la question qui vous a sans doute amenée jusqu’ici : quelle est la météo marine la plus fiable ? Pour y répondre, il faut comprendre comment est élaborée une prévision météo et s’intéresser à son principal outil : le modèle météo.
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Qu’est-ce qu’un modèle météo ?
Un modèle météo est un programme informatique qui va tenter de prévoir le comportement de l’atmosphère en appliquant des règles physiques et mathématiques à des paramètres météo connus. Ces paramètres incluent – entre autres – les données satellites, les relevés des stations, les observations…
Des algorithmes, définis par des ingénieurs météo, se chargent ensuite de sortir des données de prévisions selon un maillage plus ou moins fin. Le maillage varie de 100km (modèle global ou général) à 1km (modèle régional, à maille fine ou haute résolution).
Les données issues de ces modélisations sont à l’origine de toutes nos prévisions météo.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, je vous conseille l’excellent article de l’Encyclopédie de l’Environnement : Les modèles de prévisions météorologiques.
Les principaux modèles
La plupart des grandes organisations météorologiques mondiales possèdent leurs propres modèles. Je vous propose ici un focus sur les 5 principaux, ceux que vous retrouvez – sans forcément le savoir – dans les prévisions météo que vous consultez tous les jours.
GFS
Je vous présente GFS (Global Forecast System), le mastodonte américain. Modèle général par excellence, très utilisé sur sa maille de 22km, vous le retrouvez sur la majorité des sites météo.
Avantages : où que vous vous trouviez dans le monde, GFS saura vous fournir une prévision météo long terme gratuitement.
Inconvénients : modèle relativement basique donnant des résultats parfois décevants, surtout localement.
ECMWF
Dans la cour des grands, nous trouvons ECMWF (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts). Modèle européen connu et reconnu, sa maille de 9km en fait un excellent outil de travail pour les centres qui ont (ou se donnent) les moyens de l’utiliser.
Avantages : certainement l’un des meilleurs modèles globaux de par la qualité et la fiabilité des prévisions fournies.
Inconvénients : la qualité a souvent un prix, ce modèle payant est peu répandu en ligne car coûteux.
ICON
ICON (Icosahedral Nonhydrostatic) est un modèle allemand de très bonne qualité, aussi bien utilisé pour sa maille de 22km que pour celle de 5km. Le modèle météo passe-partout par excellence.
Avantages : offre une alternative de qualité intéressante sur l’Europe
Inconvénients : et bien, je n’en vois pas vraiment !
AROME
Les français ont développé le modèle très haute résolution AROME (Application of Research to Operations at Mesoscale) pour répondre à des besoins locaux. Sa maille de 1km en fait un outil redoutable de précision.
Avantages : très précis localement à courte échéance.
Inconvénients : usage restreint à ses seuls avantages.
NEMS
Et voici pour finir un modèle un peu différent, le suisse NEMS (NOAA Environment Modeling System). En effet, ce dernier est issu de la compilation de modèles classiques sur lesquels ont été appliqués de l’intelligence artificielle (AI). Il est fort à parier que le deep learning sera de plus en plus présent en météo dans le futur.
Avantages : une approche différente souvent pertinente.
Inconvénients : modèle beaucoup plus performant en montagne qu’en mer.
Bien sûr, il existe de nombreux autres modèles connus tels que ARPEGE, WRF, CFS, … J’ai fait le choix ici de ne vous présenter que ceux qui me semblent indispensables à connaitre sur le bout des doigts !
Quel modèle météo pour quel usage ?
Pour savoir quel modèle utiliser, je vous invite à prendre en compte le facteur distance/durée de navigation prévue.
Comme vous l’avez sans doute compris maintenant, une petite maille est à privilégier pour la navigation locale, une grande maille pour les plus grandes traversées.
– Navigation côtière et/ou de 24/48h max : maille fine
– Navigation hauturière et/ou de plusieurs jours : grande maille
Où trouver les prévisions utilisant ces modèles ?
La façon la plus directe d’obtenir les données issues des modélisations sont les fameux fichiers grib. Si vous n’avez pas besoin de créer un routage, ces fichiers fournis à l’état brut ne vous seront sans doute pas d’une grande utilité.
Pour une simple consultation, vous pouvez vous référer aux cartes météo proposées sur le site. Je les mets à jour régulièrement.
Enfin, pour une consultation plus approfondie, la société tchèque Windity propose un outil permettant la consultation de tous les modèles présentés ci-dessus : Windy. Et ce, gratuitement ! Je réfléchis à préparer un article dédié vous expliquant les multiples possibilités de ce petit bijou 😉
Comparaison en images
Parce que 5 images valent mieux que 1000 mots, voici un comparatif permettant de bien comprendre les spécificités de chaque modèle.
Dans cet exemple, plus la maille grandit, moins la zone de dévent est précise. Mais alors, quel est l’intérêt des modèles grandes mailles allez-vous me demander ? Et bien ils permettent de travailler à moyen et long termes sur des échelles plus larges et donc des distances plus grandes.
En conclusion, tous les modèles se complètent, il est important de connaitre les forces et faiblesses de chacun.
Des questions ? Échangeons autour d’un commentaire 😉
27 réponses sur « Modèle météo : quel est le meilleur ? »
Merci pour ce témoignage qui rappelle que les modèles ne sont que… des modèles !
Hello all !
Je reviens d’un Gascogne un peu… atypique, mais je crains que cela ne devienne la norme.
Fin juillet, trajet aller, prévisions conformes aux pilot charts, du Noroît au début, virant N ensuite, 3-4 Bft, bref, du bonheur. En vrai… 35 heures de moteur, pas le moindre souffle, un lac, que c’était, le Golfe ! Beau, mais… long…
Il y a une semaine, retour. Une fenêtre météo se profile, mais faut faire vite parce qu’après ça va secouer pour de vrai. Un peu de Suroît à la sortie de Bilbao, le temps d’arriver au large, puis de l’Est qui a le mérite d’aplatir la mer, sachant qu’aucune houle du large n’était prévue. Comme de juste… On s’est pris du Nordet dès le départ, 12 heures de près serré et la mer qui va avec… Puis, pétole de chez pétole, puis, lignes de grains dans le plus pur style ZCI, quoi ? Y a un pot au noir dans le golfe maintenant ??? Eh ben oui… 43 heures entre pétole et grosses douches orageuses, j’arise, je largue, j’arise, je largue…
Les algorithmes actuels n’ont pour le moment pas suffisamment évolué, il convient que nous soyons particulièrement vigilants, surtout dans des endroits parfois (souvent) fort mal pavés et peu fréquentables comme le Golfe de Gascogne.
Bon vent et mer belle à tous.
Jean-Michel
Les récents accidents de bateaux au large des Baléares et de la Sicile sont liés à l’augmentation de 3 degrés de la température de l’eau de mer.
La température de l’eau sur la Côte d’Azur a également augmenté de 3 degrés. Le vent là n’y était pas très fiable sans cette augmentation de la température; en 15 minutes, le vent pouvait soudainement passer de Beaufort 2 à Beaufort 5. Les petits bateaux doivent alors trouver un refuge sûr.
Plus précisément, je me demande si l’augmentation de la température de l’eau de mer n’a pas accru cette insécurité.
Excellente question ! Je n’ai pas d’infos sur le sujet, quelqu’un peut-il nous éclairer ?
Une prévision météorologique a une certaine fiabilité. La forte augmentation de la température de l’eau près de la Côte d’Azur aura réduit cette fiabilité pour cette région.
Est la fiabilité des prévisions météorologiques pour mai/juin – quand la température de l’eau est plus basse – (beaucoup) meilleure que les prévisions pour les mois d’été ?
Cordialement,
Je ne connais pas ce modèle, très orienté recherche (développé conjointement par le CNRS et Météo-France). Pour les personnes que cela intéresse, celui-ci est accessible via un logiciel libre téléchargeable sur le site de l’Observatoire Midi-Pyrénées. Merci d’avoir mis ce modèle à maille ultra-fine à notre connaissance !
Il fut un temps l’université de Corte utilisait le modèle MesoNh très haute résolution (600 mètres) dans le projet Firecaster qui permet de prévoir le comportement d’un incendie de forêt en fonction des conditions météo prévues cet outil permettant aux pompiers d’adapter leurs moyens de lutte.Durant 2 ou 3 ans on avait accès à ce type de données météo puis plus rien du moins pour le grand public
@Alain, il est vrai que le modèle NEMS est différent des autres, merci pour ces précisions très intéressantes !
Je voudrais apporter un petit rectificatif au sujet du modèle NEMS. Ce modèle américain est utilisé par Meteoblue, une société suisse, dont le modèle phare s’appelle Meteoblue AI. Il s’agit d’un modèle “consensus” basé sur la moyenne d’une vingtaine de modèles (dont le modèle NEMS) mais qui fait appel à l’intelligence artificielle pour corriger en un lieu donné les écarts qui seraient des biais systématiques (par exemple en montagne, correction de la température prévue par rapport à l’altitude réelle d’un lieu). Sur Windy, comme sur le site de Meteoblue, le modèle Meteoblue n’est presenté que dans les météogrammes car ses données ne sont pas disponibles sous forme de grille permettant de réaliser une carte. Raison pour laquelle Windy a mis le modèle NEMS sous forme de carte. Mais ce n’est que l’un des composants du Multimodèle AI. NEMS ne fait pas du tout appel à l’intelligence artificielle.
@Sylvie, en effet, les brises thermiques étant des phénomènes locaux, les modèles ne vont pas forcément les intégrer. En revanche, les bulletins côtiers intégrant de l’intelligence humaine, il en est fait mention. Intelligence artificielle ⚡ Intelligence humaine 😅
Merci pour cet article et commentaires.
En ce qui concerne les prévisions météo marines côtières, les modèles ne semblent pas intégrer les thermiques, est-ce exact ?
@LeYoun, merci pour ta contribution ! Vu sous cet angle, on comprend bien l’intérêt de mettre de l’intelligence humaine derrière nos modèles algorithmés 🙃
Bonjour à tou(te)s,
Merci pour ce très bon article, et pour essayer d’apporter ma pierre à l’édifice, concernant quelques problèmes/questions soulevés ici, je vais essayer d’apporter quelques précisions, eu égard à mon passé professionnel de voileux, marin, et observateur météo pour méteo-france, ayant reçu une formation prévisionniste de la part de l’un de leur ingénieur…
1/ Des modèles selon l’usage final du client :
Comme l’a soulevé dans les commentaires @meteo-formation après ses recherches, l’effet de sol à un réel impact dans la variabilité du vent, et donc, dans la fiabilité de la prévisions… Hors, sur terre, il y a plein de possibilités de « variabilité ».
– Le frottement : le frottement de l’air sur une « surface rugueuse » (présentant de nombreuses aspérités et différences de formes et de hauteurs), modifie accentue la rotation de l’effet de Coriolis et génère une modification de l’orientation du vent d’environ 10/20° par rapport au vent plus « haut » ne subissant plus l’effet de frottement. (Je précise dans le sens de l’effet de Coriolis, au lieu de vous donner le sens, car ce sera l’inverse en changeant d’hémisphère).
– Les turbulences/effets divers générés par ces rugosités : En effet, la présence de végétation (flexible et poreux mais « masquant » et partiellement protecteur), du relief (formant une vrai barrière infranchissable obligeant l’air à se détourner pour progresser), et des constructions humaines (pylônes, bâtisses ou autres, qui forment, selon le cas, des effets plutôt de type « barrière », ou plutôt de type « poreux »), modifie de façon significative la vitesse du vent. Dans les zones montagneuses (on part souvent de zone montagneuse, ou de point de relief, dans la pratique du parapente…), on est pleinement soumis à ces turbulences/effets divers, dans lesquels, on va retrouver en vrac, les effets de Venturi, les déventes, les turbulences autour de chaque obstacle naturel ou artificiel présent à la surface du sol naturel, les remonté d’air (l’air en déplacement, donc le vent, est un fluide qui se comprime et cherche toujours un parcours de fuite pour se décompresser…). Tous ces éléments compilés entre eux, donnent des variations significatives qui modifie totalement le comportement et la force du vent, par rapport à ce que l’on pourrait dans des couches un peu plus hautes, où le vent observé ne subit plus l’impact de toutes ces turbulences de « rugosité » du sol.
– De fait, il est très important de choisir son modèle de référence, comme le soulignait @Nicolas, en fonction de son activité, et par voie de conséquence, l’importance de la précision du maillage devient primordiale pour des activités comme le parapente où le relief donnera, par essence, de nombreuses turbulences, et demandera un modèle plus précis et beaucoup plus « local ». alors que de la navigation en zone semi hauturière pour se contenter, si la côte dans la zone est plutôt plate, d’un modèle avec un maillage moins précis (sauf à faire de la régate en zone très côtière).
2/ De la fiabilité (globale) des prévisions marines :
– Ce n’est pas une légende, mais bien une logique découlant de la réalité de la physique des fluides : comme je viens de le préciser au dessous, le sol terrestre présente un certains nombres de « rugosités », qu’elles soient naturelles (végétations/relief) ou d’origines humaines (panneaux, pylones, relais, contructions en tous genres) qui drainent tout un tas de turbulences et d’effets divers…
En mer, l’air ne se frotte plus à une surface solide et rugueuse, mais glisse le long d’un fluide plus dense, qui limite grandement les effets de frottements et de perturbations physiques induites… L’air (en fait, le vent…) subira donc moins de turbulences en s’y déplaçant, ce qui explique que la fiabilité des prévisions marines soit supérieure aux zones terrestres, et qu’elles en aient donc acquis la réputation.
En recherchant de la doc sur le modèle européen, voilà ce que j’ai trouvé qui va dans le sens de ce que vous constatez sur le terrain :
« Compte tenu de la variabilité probable de la végétation et de l’utilisation des terres, il ne faut pas s’attendre à ce que les données du niveau de modèle le plus bas (niveau 137) concordent bien avec les vents observés. »
Ici on parle d’un véritable problème de rugosité du sol qui joue sur le vent en très basses couches.
Mais aussi
« …Alors que de tels ajustements devraient conduire à un meilleur accord avec les mesures des stations de l’OMM, il y a sans doute encore des problèmes avec la production de vent à 10 m dans les régions à topographie très irrégulière (très montagneuse) »
en espérant que cela puisse vous être utile
@bab, le modèle européen prend en compte le relief et heureusement. Mais sa maille est moins fine que AROME par exemple. Un des problèmes que je vois souvent dans mes formations météo, c’est une mauvaise utilisation du pas de temps ( 01h sur arome et 03 ou 06h sur ECMWF).
Est ce que cela peut venir de là?
@Bab, en effet, ce que j’écris ici est surtout valable en météo marine. En montagne, il faut privilégier les modèles à maille fine et, surtout, apprendre à (re)connaître les phénomènes locaux. Merci pour ces informations 😊
Bonjour, je suis également parapentiste et passionnée de météo, je confirme après 5 ans de pratique, que moi non plus j’ai constaté que le modèle Ecmwf annonce des valeurs de rafale toujours ou presque le double voir le triple comparé à la réalité. J’en ai parlé avec un météorologue qui ne sait pas pourquoi il y a des écarts comme ça. Sa seule réponse est que cela est dû au fait que ce modèle ne prend pas en compte les montagnes.. Etonant, et vraiment très surprenant que ce modèle pris comme référence durant le vendée globe, soit absolument pas fiable au niveau du vent en vallée de montagne (Savoie par exemple).
Je confirme aussi que Arpège fonctionne encore très bien, allié à Arome, c’est déjà très bon à moyen/court terme.. Icon, est putôt fiable aussi..
Un site qui est vraiment super aussi et qui n’est pas très connu, c’est https://www.velivole.fr , il permet d’utiliser Arome, Arpège et d’autres modèles, en coupe et en émmagramme… Merci poure cet article et bonne continuation
@dussol, merci pour ces précisions et liens 🤗
Bonjour,
Il faut surtout adapter les données fournies par les modèles en fonction des connaissances météos du site ou on va évoluer, pour ce qui est des autres modèles Arome les données sont disponibles sur le site de Meteofrance via fichiers GRIB, d’autres sites proposent également le modèle Européen : Pivotal Weather accès gratuit, Meteorologix sur abonnement mais beaucoup de modèles disponibles et beaucoup plus de paramètres. On oublie souvent le site du SHOM qui fournit des prévisions vagues à très haute résolution.
https://meteologix.com/fr/model-charts/euro/france/20210105-1100z/20210809-1000z.html
https://www.pivotalweather.com/model.php?rh=2021080900&fh=6&dpdt=&mc=&r=eu&p=prateptype_cat&m=gfs
https://data.shom.fr/
@Emmanuel, ahah c’est une excellente idée ça! Je ne sais pas d’où vient cette pensée mais j’aime la laisser exister. C’est un peu comme si l’Homme cherchait en permanence à rester connecté à l’Océan…
Le simple fait que la requête « meteo marine paris » soit un top recherche Google démontre bien la chose 🤔
Vive la météo marine 🤣
Est ce que vous pouvez faire un article qui explique et démonte la sempiternelle phrase : regarde la météo marine, c’est plus précis, sachant que c’est pour regarder la météo sur terre.
@SARRAZIN, en effet, je n’aborde ici que les modèles réputés les plus fiables. Le modèle américain WRF (Weather Research and Forcasting) – ARW (Advanced Research WRF) est, comme son nom l’indique (presque), un modèle expérimental. La qualité de ses données est donc beaucoup plus variable. Mais si vous constatez qu’un modèle, quel qu’il soit, est très fiable dans dans votre zone et sous certaines conditions, il ne faut pas vous en priver !
Bonjour, merci pour ces informations sauf erreur je n’ai pas d’information sur le modèle WRF-ARW 4 Km. Qu’en pensez vous? Merci
@bernard, merci pour ce retour intéressant. Je vous avoue ne pas être expert en parapente mais vous démontrez parfaitement l’intérêt de bien confronter les différents modèles et de ne conserver que ceux qui vous semblent les plus fiables à un endroit et une échéance donnée. Il serait intéressant de savoir si cet écart de fiabilité est le même un peu partout en Europe ou si il s’agit d’une erreur très localisée. Avez-vous l’occasion de pratiquer différents sites ? Si oui, y avez-vous relevé les mêmes écarts ?
Merci pour cet article! Étant parapentiste j’utilise Windy également et je dois dire que je ne peux quasiment jamais me fier au modèle Ecmwf car les rafales annoncées sont toujours ou presque le double voir le triple début la réalité. J’ai constaté de nombreuses fois que Icon, Arpège, Wrf étaient vraiment plus fiables.. En alliant Arpège ( sur l’excellent site Meteoguru) , certes ancien modèle de météo-france à Arôme , on obtient des prévisions plutôt réalistes.. Concernant donc Ecmwf, et la récupération de ses données par Windy, pouvez-vous m’expliquer pourquoi j’observe très très souvent ces données aberrantes au niveau du vent svp? merci 😊
@Stéphane, Meteociel est en effet une mine d’information importante mais s’adresse à un public un peu plus averti que Windy. Un petit article sur le sujet ne serait pas de trop 😉
Merci pour cet article. Windy est un super site; mais concernant les modèles, le site meteociel est une référence